Les larmes du désert

A l’heure où la chaleur est la plus implacable,
Pas un souffle ne court dans l’immense désert.
L’horizon tout autour n’est que dunes de sable
Où il ne pleut jamais que des larmes amères

De quelques imprudents aventurés trop loin,
Tenaillés par la soif, condamnés par le sort,
Errant à la recherche d’une piste, un chemin,
L’issue de cet enfer : le désert de la mort…

Dans cette immensité où le silence est roi,
Un jeune homme s’avance à dos de dromadaire :
Un nomade, un touareg, un fils du Sahara ;
Il a le teint hâlé, le regard solitaire.

Il sait qu’un peu plus loin, au milieu de nulle part,
Une oasis l’attend, une eau claire et limpide…
Il s’y arrêtera un instant pour y boire :
Un coin de paradis dans ce désert aride.

Il l’a voit… Fière et belle, dans toute sa splendeur
Encore deux ou trois pas, et elle sera à lui
Quand soudain sous ses yeux, dans une ultime ardeur
La belle disparaît, l’oasis s’évanouit

O malheur ! ô chimère ! ô fortune illusoire !
Pour avoir voulu croire que les larmes désaltèrent,


A lire aussi ...

Laissez un commentaire

ou