Comment peut-on décrire Ce qu’on a toujours vu
Un lieu devenu ruine, Et qui n’existe plus :
Tout n’est que souvenir ; Tout n’est plus qu’illusion ;
Par une nuit de chine C’est une fascination.
Le brouillard nous entoure, L’ombre a tout recouvert
On sent qu’un vide court Au milieu de ces pierres.
S’il se pouvait un rêve, S’il était une chimère,
Pour que rien ne s’achève Au-delà des frontières
Revivant l’origine D’un lieu qu’on a aimé
Que la mémoire dessine Mais qu’on quitte à regret ;
Que faire contre le temps ? Laissé à l’abandon
C’est l’anéantissement. L’oubli reprend son nom.
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