New-York, New-York

A vous, aventuriers, voyageurs d’outre-mer
A vous tous, amateurs de sensations extrêmes
A vous autres, rêveurs d’ailleurs et d’autres terres
Vous qui vous enflammez pour un peu de bohème

Je vous parle d’un lieu pour le moins stupéfiant
Capable d’étonner le plus blasé des hommes
Venez vous essayer à l’infiniment grand
Dans l’arbre du succès, goûtez à la grosse pomme

Une ville debout, toute à la verticale
Qui en elle a le pire et le meilleur de tout
Dans sa quête insensée d’absolu intégral
Dans sa fureur de vivre l’envie jusqu’au bout

Pour un vague sourire de Lady Liberty
Des hommes ont tout quitté et traversé des mers
Pour voir dans son regard l’espoir d’une autre vie
>Dans l’ombre de sa torche, un destin moins amer

New-York la prestigieuse, et qui ne dort jamais
Au rythme clignotant de millions de lumières,
Au tempo trépidant des battements effrénés
De son cœur qui résonne dans les rues de Times Square

Des plus grands cabarets alignés sur Broadway
Jouant à coeur ouvert et à guichets fermés,
Aux plus modestes clubs de Blues ‘jazzy’ à souhaits
Toute la ville vibre de son intensité

New-York… là où le ciel paraît plus haut qu’ailleurs
A peine caressé par sa fière skyline
Doublée de son reflet que lui rend l’East River
Entre deux infinis s’élance Manhattan

De la 60ème rue jusqu’à la 110ème
Respirez Central Park inspiré de nature
Avant de remonter en plein coeur de Harlem
Où les gospels se chantent comme on prie vers l’azur

En sept lettres, une ville; en deux mots: un renom
D’un rêve américain d’or et de liberté
Tout dans la démesure et l’exagération
New-York: intime et vraie, sublime et survoltée


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