Sur l’air de « Je suis malade » de Serge Lama
Le soleil d’été s’est soudain caché
Dévoilant des nuages noirs
La pluie est tombée, le vent s’est levé
La tempête a éclatée dans l’air du soir
Moi dans mon bateau, à jouer les héros
Je ne me sentais pas fier
J’essayais plutôt
Pour ne pas passer à l’eau, car le corsaire
Il est malade, pour l’heure un peu malade,
Dès que mon pied quitte la terre,
Mon estomac part à l’envers, je suis tout vert,
Je suis malade, de plus en plus malade,
Déjà que l’on ne voit plus rien,
Déjà que je n’suis pas marin
Mais j’ai mon quatre-heure qui revient
En plus de ça
J’essaye de barrer, je tente de virer
Il faut que j’me sorte de là
La mer déchaînée semble se moquer
Du matelot affalé au pied du mât
Je suis à genoux, sens dessus-dessous
Mais ce n’est pas pour prier
Car je suis penché quitte à chavirer
Je m’en fous faut évacuer mon déjeuner
Je suis malade, de plus en plus malade,
Dès que mon pied quitte la terre,
Mon estomac part à l’envers, je suis tout vert,
Je suis malade, complètement malade,
Déjà que l’on ne voit plus rien,
Déjà que je n’suis pas marin
Mais j’ai mon quatre-heure qui revient
En plus de ça
Tangue le bateau, vomit le héros,
Je n’ai plus rien d’autre à faire
Attendre que ça passe, que la mer se lasse
Et qu’enfin pour moi s’arrête ce mal de mer
Je suis malade, c’est ça, je suis malade,
Tout barbouillé de haut en bas
Qu’est-ce que je suis venu faire là, dans cette galère
Je suis malade, complètement malade,
Promis, je ne le ferai plus!
De toutes façons je suis perdu, Ah! Faut vraiment être…
Malade, cette mer me barricade
Et moi, je suis malade!